Les hommes légendaires de l'ouest

Publié le par padden

Un peu d'histoire sur le légendaire

"WILD BILL HICKOK"

James Butler Hickok alias "Wild Bill"
1837-1876


"Gunfighter parfois Lawman "

"To stay alive in the Old West, you needed two things:
a good horse and a gun".

Wild Bill Hickok avait un bon cheval, Black Nell. Il avait également deux révolvers Colt.44 aux poignées de perles. On a dit de lui qu'il pouvait tirer sur le cul d'une bouteille sans en casser le col!
Dans l'immense masse anonyme des serviteurs de la loi, il y eut quelques hommes qui firent exception, non pour leur honnêteté, mais pour leur aptitude hors du commun à éliminer leurs adversaires. Le plus célèbre, le plus rapide et le plus impitoyable de ces tueurs professionnels de l'Ouest fut sans doute James Butler "Wild Bill" Hickock. joueur et homme de loi du XIX ème siècle.

James Butler Hickok est né le 27 mai 1837 à Troy Grove dans l'Illinois. Il quitte la ferme de son père en 1855 pour devenir conducteur de voiture à chevaux.

On a dit de lui qu'il avait affronté un ours grizzly armé seulement d'un couteau.

Son règlement de compte armé avec le gang McCanles, dont il tua trois membres, firent de Hickok une légende en son temps.

Il combattit en 1857 dans le "Bleeding Kansas", puis servit comme éclaireur dans les rangs de l'Union pendant la guerre de Sécession.

Un peu avant Noël 1867, Wild Bill entra dans un saloon pour boire une bière. Quatre hommes ivres et qui ne savaient probablement pas qui était Wild Bill, firent un commentaire sur son nez et ses vêtements. Bill s'en offença et à peine la fumée du pistolet s'échappa que trois des hommes étaient morts, le quatrième survécut mais avait perdu la moitié de son menton. Bill fut blessé au bras.

En 1869 Wild Bill commença son travail de marshal de la ville de Hays City dans le Kansas. En mopins d'un an il avait tué deux hommes. Quand il fut forcé de tiré sur trois soldats il réalisa qu'il était meilleur pour lui de quitter la ville afin d'éviter la revenche de Tom Custer (le frère de George A. Custer) et des autres soldats qui étaient en faction autour de la ville.

Tirs, Or et Jeu

Joueur professionnel, il reprit sa route aventureuse, semant les morts derrière lui et acquérant peu à peu une formidable réputation, qui lui valut d'être nommé marshal d'Abilene au Kansas en 1871. Là il entra en conflit avec la bande de tireurs de John Wesley Hardin, Ben Thompson et Phil Coe, mais ce ne fut qu'avec Coe que cela se termina mal. Coe mourut au cours du combat et Hickok blessa également un adjoint qui était à la mauvaise place au mauvais moment. Cet évènement obligea à nouveau Hickok à quitter la ville.

Entre 1872 et 1873, pendant sept mois, il se produisit en public dans le "Wild West Show" de son ami Buffalo Bill, (James Butler "Wild Bill" Hickok était un cas particulier d' exhibitionnisme, il portait deux ceintures croisées et deux holsters dans lesquels il plaçait ses revolvers la crosse en avant, ce qui l' obligeaità croiser les bras sur la poitrine lorsqu 'il devait dégainer.)

Puis, en 1876, il suivit la ruée vers l'or des Black Hills et s' établit à Deadwood Gulch, dans le Dakota de Sud où il "prospecta" à sa manière en hantant les tripots où les mineurs venaient perdre leur poussière d'or. C'est là qu'il rencontra Agnes Lake Thatcher, et qu'is se marièrent le 5 avril 1876, mais assez vite il la laissa à Cincinnati pour se rendre dans les mines d'or des Black Hills dans le Territoire du Dakota. Sa "compagne" pendant cette nouvelle aventure était Calamity Jane.

Il avait, à cette époque, tué entre 35 et 85 personnes, et les parents, les amis ou les complices de ses victimes représentaient un nombre d'ennemis considérable; aussi vécut-il les derniers mois de sa vie rongé par la paranoÏa, dormant avec ses deux revolvers dans une chambre au sol recouvert d'objets métalliques et de boules de papier, afin que nul ne puisse s'approcher de lui sans faire de bruit.

La main de l'homme mort (The Dead Man's Hand)

Le 2 août 1876, à quatre heures de l'après-midi, il s'était rendu à une partie de poker à Deadwood, dans le Carl Mann's saloon n°10, toujours en activité. Les autres joueurs étaient Charles Rich à sa droite, Con Stapleton, Carl Mann lui-même, et le capitaine Willie Massie pilote de bateau sur le Missouri.

Hickok avait eu une brève conversation au bar avec Harry Young avant de venir à la table. Il était le dernier à s'asseoir et la seule chaise qui restait avait le dossier contre la porte.

McCall, un clochard, entra dans le saloon sans se faire remarquer. Il se rendit décontracté derrière la porte, derrière laquelle était la chaise de Hickok. Une fois là, il s'arrêta, observa le jeu pendant quelques minutes.

Subitement McCall sortit un revolver de calibre 45 et à trois pieds, tira dans l'arrière de la tête de Hickok. Le souffle suspendu, Hickok s'écroula par terre, les cartes tombant de sa main sur le sol.

Son jeu comportait: un As de pique, un As de trèfle, 8 de pique, 8 de trèfle, tous de couleur noire, est appelée depuis "la main de l' homme mort".La cinquième carte est toujours en discussion (5 de carreau, 9 de carreau ou Valet de carreau?).

Jack McCall fut finalement déclaré coupable à Yankton dans le Territoire du Dakota. Il fut pendu le 1er mars 1877.

Wild Bill Hickok fut enterré dans un cimetière en dehors de Deadwood. Quatorze ans plus tard, en 1900, Calamity Jane se fit photographier près de cette tombe et elle demanda, à sa mort, à être enterrée près de l'homme qu'elle avait aimé. Ce qui fut fait 3 ans plus tard

******************************************

LE FILM A VOIR

 WILD BILL

Sortie(s) : 1995 (France)01 décembre 1995 (USA

 

Réalisé par: Walter Hill
Avec: Jeff Bridges, Ellen Barkin, John Hurt, Diane Lane, Keith Carradine, David Arquette, Christina Applegate, Bruce Dern, James Gammon, Marjoe Gortner, James Remar

**************************

La superbe figurine de plomb a monter

et a peindre de Wild Bill

en vente chez

www.landmodelisme.com

***********************************

Martha Jane Cannary Hickok

Fille de Mormont !Le samedi 9 août 2003.

Calamity Jane

 

 

Si l'on doit lui donner un surnom, sans l'insulter, il faut lui donner le sien. Elle en a hérité alors, qu'elle était encore une adolescente. Et jusqu'à sa mort ses derniers amis l'appelleront ainsi. Aujourd'hui, je suis allée m'entretenir avec Calamity Jane. Entre Jane on se comprend.

Calamity Jane est née le 1er mai 1852 à Princeton (Missouri) Aînée des enfants, elle perd sa mère au cours du voyage qui les mène vers Salt Lake City. Son père prendra trois femmes et leur fera beaucoup d'enfants selon la loi mormone. Un jour, il l'a surprend en habits d'homme. Il lui flanque une raclée à coup de fouet. Et l'entraîne avec lui pour prêcher. Calamity affirme qu'elle ne croit pas en Dieu, ni Jésus, ni même en l'ange Moroni et qu'elle n'y croira jamais. Robert Cannary avait la manie d'aller réciter la bible aux indiens en montrant le Totem du doigt.. Ce qui causera sa perte. Jeanne-Lucienne Duchemin : Ton père, tu peux nous en parler ?

 Calamity Jane : Il était prédicateur, il pensait qu'il pouvait combattre la nation indienne toute entière avec la bible. Je ne crains pas de les affronter tant que j'ai 2 pistolets dans la ceinture, mais aussi sûr que l'enfer existe, je détesterais les affronter avec une bible sous le bras.

JLD : A quel âge quittes-tu les mormons ?

 CJ : A 15 ans, c'était en 1867.

JLD : Quels métiers as-tu exercé pour gagner ta vie ?

CJ : : Infirmière, éclaireuse, conductrice de diligence et de troupeau et j'ai même été hôtesse dans des saloons.

JLD :Qui t'a donné ton surnom ?

 CJ : Bill Hickok m'a donné ce nom, lui et le capitaine Eagen, mais Bill m'a appelé comme ça quand j'ai entendu les hors-la-loi préparer sa mort et que je l'ai averti. Il a été le premier à m'appeler Calamity Jane.

JLD : Comment vous êtes-vous connus avec Bill Hickok ?

CJ : Nous nous sommes rencontrés pour la première près de Laramie (Wyoming) Ma vie avec Bill, je saurais toujours que ce furent les jours les plus heureux de ma vie.

JLD : Tu l'aimais beaucoup ?

 CJ : J'oubliais tout quand j'étais près de lui. Personne d'autre ne l'a jamais su. Si quelqu'un me faisait une allusion à cette situation, je m'avançais et lui cassais la figure et Bill aussi le niait. Nous vivions tous les deux une vie de mensonges. Il était fait pour moi, pas pour Agnès Lake. Sans quoi il serait resté dans l'Est avec elle eu lieu de me revenir.

JLD : Avez-vous eu des enfants ?

CJ : Une petite fille, ma Janey. Que j'ai fait adopter par les O'Neil. C'est pourquoi j'ai rédigé un journal. JLD : Etais-tu jalouse des autres femmes qui lui faisaient les yeux doux ?

 CJ : Ma jalousie, voilà tout notre malheur. La jalousie tue l'amour et toutes les choses agréables de la vie. Elle l'a éloigné de moi. Quand je l'ai perdu, j'ai perdu tout ce que j'avais jamais aimé, excepté ma fille Janey. Pour me faire pardonner les moments de jalousie et d'accès de mesquinerie, je lui ai accordé le divorce.

 JLD : Vous étiez mariés ?

 CJ : Après que je l'ai averti que des hors-la-loi voulaient le tuer. Bill les a tous tué, mais ils l'ont touché. Je l'ai soigné plusieurs jours et puis sur le chemin d'Abilene, on a rencontré le révérend Sipes et le révérend Warrer, et on s'est mariés. Il y aura beaucoup de gens pour en douter, mais je laisserai un tas de preuves.

 JLD : Vous aviez le même âge ?

CJ : James Butler Hickok dit Wild Bill est né en 1837 à Troy Grove en Illinois. Il ne m'a jamais dit quel mois. Il avait 15 ans de plus que moi.

JLD : Parlons politique, qu'elle est ta position par rapport à la nation Indienne ?

 CJ : Les Indiens sioux sont toujours difficiles. Je suis allée sur le champ de bataille après la bataille de Custer et je ne veux jamais revoir pareil spectacle. Tu sais Custer avait ravagé un village indien, et chassé squaws et enfants de leur campement, si bien qu'on ne peut les blâmer de se venger à leur façon.

JLD : Tu nous révèles que les indiens sont difficiles, tu ne crains pas pour ta vie quand tu pars en éclaireuse ?

 CJ : Je peux aller dans les camps Sioux et Cheyennes, où un homme ne pourrait se rendre sans être tué.Ils pensent que je suis franchement toquée et je me déplace sans être inquiétée.

 JLD : Ce sont les indiens qui t'ont surnommé le « Diable Blanc » ?

 CJ : Oui, mais tout le monde m'appelle Calamity Jane.

JLD : On m'a rapporté que tu avais des relations houleuses avec les femmes de Deadwood, est-ce vrai ?

CJ : J'ai travaillé in moment comme hôtesse dans le saloon de Russel. Les bonnes et vertueuses femmes du lieu ont voulu me chasser de la ville. Elles sont entrées dans le saloon armées d'une cravache et d'une paire de cisailles. J'ai sauté du bar. Une des aristocrates Nat Sims porte encore des paniers. J'ai attrapé sa jupe à panier et ses 3 jupons et lui ai relevé le tout sur la tête. Elle ne pouvait pas se défendre, je l'ai donc eue juste là où je voulais l'avoir. Je lui ai arraché son pantalon et l'ai plantée là dans ses culottes de naissance pour que les hommes s'en paient une tranche.

JLD Avec les hommes aussi il t'arrivait de te battre ?

CJ : Rappelle-toi toujours que s'il y a une chose que le monde déteste, c'est une femmes qui se mêle de ce qui la regarde. Voici comment, ici à Deawood on traite une femme qui s'occupe de ses propres affaires, c'est mon cas : Un homme hargneux et insultant et qui m'a mise tellement en rogne que je lui ai flanqué un uppercut à la mâchoire qui l'a étendu.

Rappelle-toi toujours que s'il y a une chose que le monde déteste, c'est une femmes qui se mêle de ce qui la regarde. Voici comment, ici à Deawood on traite une femme qui s'occupe de ses propres affaires, c'est mon cas : Un homme hargneux et insultant et qui m'a mise tellement en rogne que je lui ai flanqué un uppercut à la mâchoire qui l'a étendu.

JLD : En juillet 1893 tu pars en tournée avec la Compagnie Wild West Show de Bill Cody, quel est ton rôle ?

CJ : Je monte un cheval à cru, je me tiens debout sur son dos, je jette en l'air mon vieux stetson (chapeau) et je tire deux fois sur lui avant qu'il me retombe sur la tête.

JLD : Les tournées vont t'entraîner en Europe. Tu t'arrêtes à quelle date ? Et qu'elles sont tes impressions du vieux continent ?

CJ : Juillet 1898, je suis de retour à Deadwood. Je suis fatiguée et me sens si vieille. Je suis de nouveau infirmière. Je me languissais de notre vieil Ouest. Seigneur ! Comme j'ai haï l'Angleterre, avec ses snobs, ses femmes bonnes à rien, leurs airs affectés et leur accent. Ils ont oublié qu'une poignée d'Américains leur a flanqué la raclée. Je n'ai jamais vu autant de parasites humains. Sous prétexte qu'ils se transmettent d'une génération l'autre, une vieille propriété infestée de punaises, ils ont dans l'idée qu'ils sont des aristocrates, alors qu'à parler net, ce ne sont que des indigents.

JLD : dès 1901 ta santé s'aggrave et ta vue baisse de plus en plus, comment gagnes-tu ta vie ? CJ : Un nommé Mulog me demande l'histoire de ma vie et tu aurais dû entendre les mensonges que je lui ai raconté. Le Veil abruti, il a dit qu'il ferait de l'argent pour moi en les vendant. Je n'ai pas mentionné que j'avais été mariée avec Bill Hickok ou je l'avais connu. Comme histoire de ma vie ça sera soignée ! JLD : as-tu parlé de Jack Dalton ? CJ : ? En octobre 1890 je suis tombée sur Jack Dalton. On dit c'est un hors-la-loi mais tout au fond de son cœur, il est bon. Il partagerait son dernier sou avec n'importe lequel de ses vieux copains. Il pourrait se vanter d'avoir une carrière turbulente de bagarreur, mais ce n'est pas un fanfaron..

     Je laisse Calamity Jane se reposer, elle l'a bien mérité. Je me tourne vers un de ses plus vieux amis, Will Lull. JLD : Monsieur Lull c'est chez vous que Calamity est venue pour mourir. Pouvez-vous nous conter sa fin ?

Monsieur Lull c'est chez vous que Calamity est venue pour mourir. Pouvez-vous nous conter sa fin ?

Will Lull 1er août 1903, je n'oublierai jamais cette date. Elle poussa un cri éperdu. Vrai cri de terreur et de délivrance. Une mouche volait au-dessus de Calamity dont le souffle s'était éteint.

Si vous aller un jour à Deadwood (Dakota) poussez jusqu'au cimetière. Vous pourrez voir la tombe de Calamity Jane. Elle y est enterrée selon ses vœux aux côtés de l'homme qu'elle a toujours aimé Wild Bill Hickok.

Photo : Calamity illustration du livre lettre à sa fille. Bibliographie : Pour les réponses à l'interview, son journal : Lettre à sa fille par Calamity Jane traduite par Marie Sully édité chez seuil/ rivages poches. Pour les informations complémentaires : la biographie de Calamity Jane d'Hortense Dufour qui a fait une véritable enquête à Deadwood. Publié aux éditions Flammarion.

Propos de Calamity par elle-même recueilli par Jeanne-Lucienne Duchemin en août 2002.

 

 

 

Publié dans western

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article